Unprint

Avançons-nous masqué·e·s ?  UNPRINT convie des artistes qui agissent undercover pour mieux se dévoiler. De page en page, les shootings se suivent et ne se ressemblent pas, les vêtements agissent comme des amplificateurs de personnalité. Les photos se tiennent prêtes à être partagées. A naviguer sur nos écrans, perdons-nous le nord de qui nous sommes vraiment ? En plongeant dans le papier, retrouvons-nous le sens de nos questions stylistiques ?

Maquillages, costumes et parures ont beau faire, ils laissent toujours passer une part de vérité. Parfois il faut s’y prendre à deux fois, recommencer ce volume No.3 à partir de la fin, après tout pourquoi pas.

L’identité UNPRINT se pique de méta-morphoses au fil des volumes. Ni il, ni elle, peut-être iel, cette créature de papier échappe aux définitions. Entre ses pages, UNPRINT attire les opposés, joue avec le vrai et le faux, les lumières artificielles du studio qui imitent le jour et les flashs des aftershows à la suite. Invités du Volume 2, les artistes Kamil Czapiga et JašaMuller invitent à regarder le monde et la photographie sous de nouveaux prismes.

Rien ne se déroule comme prévu. Ce magazine aurait pu ne jamais voir la lumière du jour. Il aurait pu rester dans les carrés d’un réseau social, perdu dans l’algorithme, noyé dans le flot d’images. Et puis. De digital il est devenu print. Sans crier gare et en cours d’année, Unprint fait lever les yeux de l’écran. Enfin imprimé, il accroît sa sociabilité.
S’il fixe en 2D les visages, Unprint libère l’imagination. Quelles images imprimeront votre rétine ? Quels mots agiteront vos pensées ? Quelles couleurs copierez-vous ? Combien de fois le feuilletterez-vous ? A côté de quel objet aimé le placerez-vous ?

Quelle empreinte laissera Unprint ? En attendant d’avoir la réponse à ces questions, nous ouvrons nos pages à des mondes nouveaux : les vôtres.