Interlope

S’obstiner à tout céder à ce que nous sommes : vivants, d’abord – voici sur quels mots s’ouvre ce troisième numéro d’INTERLOPE. Encore une fois, sa ligne éditoriale s’étend, fouille les marges et leurs recoins, inspecte les lumières, s’invite au fond des clubs douteux aussi bien qu’autour des plus prestigieux bureaux. Depuis sa création, INTERLOPE s’est toujours méfié de ceux qui prétendent appartenir quelque part, et tient autant à sa pluralité qu’à son insolence. Ainsi ce numéro élargit son format avec des interviews-fleuves, des portraits d’artistes et de laissés pour compte – il donne la parole à des écrivains, des beautés folles et des malades mentaux. Avec entre autres : Charlotte Gainsbourg, Gérard Berréby, Camille Bidault-Waddington, M/M (Paris), Zarca, Coperni, Sega Bodega, Golin, Isabella Lovestory, Elena Mottola, Pe Ferreira, etc. « Vivants, d’abord », disait-on

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The first issue of INTERLOPE honors the editorial plurality that the magazine claims: 240 pages, about thirty subjects. It includes portraits of designers and artists (Nicolas Di Felice, Ariana Papademetropoulos, Gaspar Noé...), musicians (HYD, Yeule, Bernardino Femminielli...), as well as a file of unpublished short stories by several writers revolving around vice (Oscar Coop-phane, Simon Johannin, Matthieu Peck...) Between two series devoted to the emerging English and French music scenes, "the fire that burns you", photographers-filmmakers reveal their vision of Kazakhstan and architects question the idea of black. Since, by definition, the underworld operates in the shadows, this issue focuses on those we hear about at night. Also this edition investigates what remains of provocation. In a world of semi-generalized apathy, isn't that a brave act, asks the editorial. Enjoy your reading.

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